WE cyclo à Couches 71 (samedi 20 et dimanche 21 juin 2009)

Publié le

Samedi 20 juin 2009 :

 

Départ à 10h sur le parking de Lid’l.

Les vélos de Marie-Jeanne, Colette, Marie-Jo, Paulette, Roger et Pauline sont chargés, les sourires sont aux lèvres et tout le monde a l’air en grande forme, même le temps qui nous offre fraîcheur mais soleil. C’est le temps idéal pour des cyclos.

Nous empruntons la vélo-route jusqu’à Santenay et retrouvons Pierre et Evelyne après Meursault. Le groupe est complet (selon les inscriptions) et l’humeur est joyeuse et le rythme tranquille, tranquille !

Cheilly-les-Maranges. Sampigny-les-Maranges.












Paris-l’Hôpital où des tables en bois nous proposent de pique-niquer. Nous avons « la dalle » et nous régalons de tout. Ca va alléger les sacoches mais pas les estomacs !




Nous passons au pied du Mont Rome et l’admironsd’en bas.






Evelyne hésite à pénétrer dans le gros fût installé là, comme le faisait son papa autrefois, pour nettoyer l’intérieur.

                                                            Saint-Sernin-du-Plain : arrêt à « l’Estaminet du Mont Rome ». Les patrons sont sympas. Cafés et bières nous ravigotent.
Depuis son balcon, une dame nous interpelle. Elle ne sait pas où on va, mais pense que nous faisons erreur !!! Et, en effet, Cromeuf est à l’opposé ! Merci, Madame.

Saint-Maurice-les-Couches et Couches.

La visite du château est à 16h30. Nous patientons une demi-heure en tentant de prendre la meilleure photo du château.




Une visite nous attend, à 7€/personne, très décevante. En effet, la guide cite, à tout moment, Monsieur Caillot, le propriétaire du domaine, pour ses sculptures, ses actions, ses rénovations de parties du château, ses restaurations de meubles
C’est l’homme qui sait tout faire et dont on ne peut pas se passer ! Mais, à force d’entendre « Mr. Caillot » par-ci, « Mr. Caillot » par-là, le groupe de visiteurs a envie de se moquer et de rire. C’est excessif. D’autant que ce qui est authentique, dans le donjon, la basse-cour, la chapellefinit par être passé aux oubliettes ( !) au profit deMr. Caillot !




Nous passons à « La Coccinelle » et à la boulangerie. La boulangère est charmante. Elle nous vend de beaux pains et nous annonce un concert-rock, ce soir, au camping. Génial ! Belle soirée en perspective et surtout belle nuit ! Nous évaluant un peu mieux, elle nous dit : « Vous pouvez aussi participer à la fête de la Musique, à la Maison de retraite ! » Nous sortons hilares et catastrophés qu’elle nous ait pris pour un club du troisième âgeet pourtantnous n’en sommes pas loin ! Nous arrivons au camping de la Grabelle après 45 km de vélo!!! Quand je vous disais qu’on n’en était pas loin !




Depuis le matin, nous ne faisons que des inversions !!! Inversions de température, trop fraîche pour un premier jour de l’été, inversions de programme :

  • pique-nique prévu à Couches et non à Paris.
  • Visite du château de Couches prévue le dimanche matin et non le samedi après-midi.
  • Balade vers Brandon prévue le samedi après-midi et non le dimanche matin.
  • Fête de la Musique prévue le 21 et non dès le 20…

Ne vous y trompez pasLes places dans les tentes n’ont pas été inversées !!!

 

On nous installe sur le dessus du camping, loin des filles qui enterrent une vie de jeune fille !

Nos petites tentes prennent rapidement forme et après les douches, chacun « popote ». Un apéritif au cake aux olives et Rosé débute le repas. Les coquillettes, non cuites, de Roger, renversées dans ses sacoches, se retrouvent à l’égout.
Un pied de Marie-Jeanne, garni d’une chaussette, se prend une gamelle d’eau, mal équilibrée sur le réchaud.
Le réchaud
« Mig 22 » de Pauline suscite, encore une fois, moultes commentaires sur ses désagréments sonores.

Mais le concert-rock en causera d’autres. Il couvrira tous les bruits, ceux des filles encore célibataires comme ceux des ronflements. Ceux qui ont des boules Quies  ressentent, malgré tout, les vibrations des basses jusque dans le sol ! C'est, pourtant, un concert de qualité, dont nous profitons jusqu’à 23h, à la guinguette du camping, autour d’infusions de verveine (en souvenir d’alcool de verveine de La Chapelle-Thècle) et sur « l’herbe de danse », puis jusqu’à 3h du matin, dans nos tentes ! 
La petite nuit est très fraîche, pour ceux qui dorment tout habillés, en nuisette ou en tee-shirt comme pour celui qui dort tout nu !

 

 

Dimanche 21 juin 2009 :

 

 Notre campement commence à remuer mollement à 7h30 pour un départ prévu à 9h.

Il fait beau. Le soleil sèche les double-toits. Les p’tits déj’ se préparent, agrémentés d’un délicieux pain d’épices parfumé et d’excellentes confitures au goût des fins gourmets présents, tout cela fait maison, évidemment.

Au moment de quitter notre emplacement de camping, nous avons droit à la « séquence dégonflette ». La roue arrière du vélo de Paulette est à plat. Heureusement, nous avons Peugeot Assistance. Roger et Pierre remettent tout en ordre en un clin d’œil, sous les yeux attendris et admiratifs de la gente féminineFaut bien leur faire croire, de temps en temps, qu’ils sont indispensables !


Nous quittons Couches avec une demi-heure de retard ( !) par la route d’Eguilly, sur environ 6 km. Puis nous tournons à droite pour rejoindre Drevin, Vernotte et le château de Brandon, perché sur sa colline.
      Photos et observation du paysage nous séduisent. Nous redescendons et nous arrêtons peu de temps, à cause du vent frais, admirer les menhirs d'Epoigny.

 











Nous arrivons à Dracy-les-Couches par la D225.

Les pierres chaudes de l’église nous réchauffent les fesses pendant le pique-nique arrosé d’un bon vin offert par le club de Comblanchien.

A Mazenay, au hameau de Parnay-le-Bas, nous avons la surprise de déguster, sur l’arbre, les cerises archi-mûres et savoureuses offertes par des amis de Roger. Quel régal !


A Nolay, cafés et bières nous désaltèrent au café des Halles, devant l’église.  Y en a même un qui voudrait bien se faire asperger par les jets d’eau !


De Nolay à Chagny, la voie verte nous pousse dans la descente sur 8 km et Roger évite une couleuvre, gigotant dans tous les sens, zigzagant sur son vélo et hurlant d’effroi. Il a une réelle phobie des serpents. 

A Chagny, nous voulons visiter l’expo de Karine, grande voyageuse et fille aînée de Paulette, mais l’Office du Tourisme est fermé. Tournicotant dans le bourg, nous sommes attirés par un barsurprenant, non ? Tables dans la rue, musique etKarine et Alex. Faute de l’expo, nous avons l’aventurière en chair et en os.

Capuccino (ou capuccini), chocolats chauds, bières et bonnes crêpes maison avec de la pâte de chocolat-noisettespas maison !


 


Passage sur le port pour voir les cartes postales présentant la vie portuaire autrefois et retour à Beaune par Ebaty et Corcelles-les-Arts (visite au petit lavoir) où nous quittons Evelyne et Pierre qui rentrent à Demigny.

Après Tailly, nous roulons en file indienne, mené à toute allure par notre homme ! Il est 19h30.

La boucle se referme sur un week-end tranquille, tranquille, où l’amitié a encore tenu la place principale.


                                                        Pauline.

 

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M
Bravos Pauline pour tes commentaires toujours bien tournés
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